Le 8 janvier 2014 aux environs de 20 heures, Ecobank annonçait par communiqué que la directrice Financière du groupe, Laurence Do Rego, ne fait plus partie de ses effectifs. Aujourd’hui, le gendarme nigérian du marché exige à la direction d’Ecobank de réintégrer la « whistleblower ».
La SEC demande à la direction d’Ecobank de réintégrer Laurence Do Rego dans un délai d’une semaine tout en réitérant sa demande, pressante, d’un audit indépendant. Le gendarme exhorte Ecobank à ne prendre aucune mesure de nature à interférer avec les investigations en cours et de ne changer aucune personne occupant des fonctions en relation directe avec « le dossier » sans son avis. Or, Laurence Do Rego, rentrée de son congé forcé le 3 janvier, a été limogée le 8 sans avis préalable de la SEC.
Dans ce cadre, il serait incongru que la Security Exchange Commission n’aille au secours de celle sans qui les manquements relevés au sein d’Ecobank ne seraient jamais connus des instances régulatrices. Le limogeage-démission-suspension de Mme Do Rogo est d’autant plus étrange que le sud-africain PIC (Public Investment Corporation), premier actionnaire d’Ecobank, dit n’avoir pas été informé. D’où plusieurs questions sur la pertinence du monde opératoire de prise de décision au sein de la banque panafricaine. Le directeur général peut-il décider seul du sort d’un membre du comité de direction, d’un directeur de département siégeant au conseil d’administration sur le simple fait que ledit membre a émis un avis contraire?
2 commentaires
Cette dame est porteuse de l’ADN du groupe ECOBANK et ces dernières années ce groupe a adopté une politique de fidélité à ses meilleurs employés. Ce n’est donc pas Thierry TANOH qui ignore tous les sacrifices consentis par les uns et les autres pour en arriver là qui va décider du sort de cette brave dame. Bon courage Madame, Dieu vous a déjà restauré.
Valéry DROH
Tres bonne Decision.
Elle doit etre independante et travaillee pour les grands investisseurs de l’afrique du sud afin de mettre les dirigents de l’ecobank of pas.