Le siège de la Société générale a été perquisitionné mardi dernier à Paris dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier pour « blanchiment de fraudes fiscales aggravées » à la suite des révélations dites des « Panama papers », a confirmé dimanche un porte-parole de la banque.
Le porte-parole n’a pas donné plus de précisions sur les faits révélés par Le Journal du Dimanche. Joint par Reuters, le PNF n’était pas disponible dans l’immédiat.
Selon le JDD, des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) « ont figé des éléments de preuve » lors de leur perquisition.
La mise au jour par des journaux internationaux, dont le Monde en France, de quelque 11,5 millions de fichiers du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, fait apparaître qu’il a créé 979 sociétés de ce type entre 1977 et 2015 dans des paradis fiscaux pour le compte de la Société générale. Au total, 68 seraient encore actives.
La banque a dénoncé en début de semaine des « amalgames scandaleux » et précisé dans un communiqué que « le nombre de structures actives créées par l’intermédiaire du cabinet Mossack Fonseca » pour ses clients était « de l’ordre de quelques dizaines », avec une gestion totalement « transparente ».
Source: Reuters.