Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi A. Adesina, a effectué le 22 juillet 2016 une visite du projet Noor à Ouarzazate, la plus grande centrale thermo-solaire à concentration au monde.
A cette occasion, Adesina a salué la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui, dès 2009, a priorisé l’énergie solaire dans le modèle énergétique marocain à travers le lancement du programme solaire ‘’NOOR’. Développé dans le cadre d’une approche holistique qui accorde une grande importance au développement local, ce projet vise à développer 2000 mégawatts de capacités de production d’énergie électrique à l’horizon 2020, avec un coût total de 9 milliards de dollars.
Lors des entretiens avec la direction de l’agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) représentée par M. Moustapha Bakkoury, le président de la BAD a salué la mise en service en janvier 2016 de la centrale NOOR1 avec une puissance installée de 160 mégawatts. Il s’est ensuite félicité de l’avancement des travaux de construction des sites NOOR II (200 MW) et NOOR III (150 MW) et dont la mise en exploitation en 2017 portera la capacité totale du complexe NOOR-Ouarzazate à 510 mégawatts.
Adesina a ensuite souligné que la coopération entre la BAD et MASEN a démarré en 2010, soit quelques mois seulement après la création de cette entité. Il a par ailleurs précisé l’engagement financier de la Banque qui s’élève à un total de 397 millions d’Euros. La BAD a été le premier contributeur financier de la centrale NOOR I, avec 28% du coût total d’investissement.
Evoquant les perspectives de partenariat, le président Adesina a annoncé que la BAD appuiera la construction de la première phase de 800 MW du complexe NOOR-Midelt. Il s’est enfin réjoui que le Maroc soit un modèle à suivre et que la Banque appuiera MASEN pour encourager le partage d’expériences avec d’autres pays africains.
Le programme NOOR, dans son ensemble, va contribuer considérablement à la diminution de la dépendance énergétique du pays avec la réduction de 3,7 millions de tonnes par an d’émissions de CO2.