Le malien Seyni Nafo, président du groupe de négociateurs africains à la COP22, prépare activement le dialogue de la région Afrique avec le fonds vert. « Nous devons nous inscrire à une véritable stratégie de la diplomatie climat », explique le financier malien.
L’évènement qui se déroule à Cap Town (Afrique du Sud) du 24 au 26 octobre 2016 réunit les 54 pays africains en plus des grands pays émergents (Chine, Brésil, Inde, Turquie) avec les représentants du fonds vert pour le climat. Chaque Etat du continent enverra trois délégués, à savoir le point focal du fonds vert, le point focal climat et un représentant du ministère des Finances. L’objectif c’est d’arriver à un pipe line direct de 5 milliards de dollars avec le fonds vert, explique M. Nafo. Les enjeux sont à la fois stratégiques et financiers. Ainsi, chaque pays africain pourra disposer jusqu’à 3 millions de dollars pour la préparation de son plan d’adaptation, cela sans tenir compte du million de dollars accordé au point focal pour le fonds vert. Notons que la Chine a mis en place un pipe line de 3,1 milliards de dollars pour les questions d’adaptation.