Par Mamadou Aliou Diallo
En marge de la publication ce jeudi 3 novembre à Conakry, par l’ONG Action Mines Guinée, du document de plaidoyer en faveur du respect des droits des communautés riveraines des zones minières, des chiffres ont été avancées sur les potentiels minier du Pays. Mais surtout sur les recettes engrangées par l’État guinéen qui s’évalue à plus de 220milliars de Francs-guinéens, selon le dernier rapport de l’ITIE (2013).
La CBG, principale compagnie d’exploitation du bauxite guinéen, qui est un consortium liant l’État guinéen à des sociétés comme Rio Tinto- Alcan, a généré pour l’État environ 100 millions de dollars en 2015. Si la plupart des spécialistes pensent que les montants liées aux redevances et autres taxes sont extrêmement sous évalués, il n’en demeure pas moins que les mines représentent pour le pays 28% de son PIB.
Les immenses réserves non exploitées dont les gisements de fer estimées à 9 milliards de tonnes, la bauxite à 40 milliards de tonnes et d’importantes réserves d’or, de diamant, de calcaire, etc… pourraient servir, avec une politique de transparence accrue, à rehausser ce taux dans son apport au produit intérieur brut.