Par Nephthali Messanh Ledy
Petit pays d’Afrique de l’Ouest lové entre le Bénin et le Ghana, le Togo devra enregistrer une croissance économique de 5% en 2016, contre 5,3% en 2015, selon la récente mission du Fonds monétaire international (FMI) au pays. L’institution avait déjà prévu un taux moyen de 5,5 % pour la période 2015-2018.
Cette nouvelle prévision s’explique par « une forte augmentation de la production agricole amoindrie par une contraction des investissements publics, un recul de la croissance chez les partenaires commerciaux et le détournement du trafic portuaire vers d’autres ports de la région ». Le pays ayant mis en place de nouvelles politiques fiscale et douanière jugées « trop exigeantes », dissuadant au passage nombre d’opérateurs économiques qui se ruent vers Abidjan, Cotonou, Tema, ou encore Dakar, au grand dam du Port de Lomé.
Toutefois, estime le FMI, l’économie togolaise devrait enregistrer une croissance graduelle pour se situer à 5,6% à l’horizon 2021, tirant avantage de l’amélioration du réseau de transport et des gains de productivité dans le secteur agricole.