Par Nephthali Messanh Ledy
A Lomé, les missions se succèdent pour apporter des appuis budgétaires à un pays qui a vite fait de porter son taux d’endettement de 48,6% du PIB en 2011, à 75,4% en 2015, malgré l’atteinte de l’initiative PPTE en 2010. Histoire d’accompagner le Togo à ramener ce ratio à un niveau soutenable.
En effet, selon les informations reçues par Financial Afrik, une mission de la Banque mondiale devrait arriver à Lomé ce lundi 23 janvier, après une autre de la Banque africaine de développement (BAD) sur place depuis le 17 janvier.
Deux missions dont l’objectif poursuivi reste le même que celle du Fonds monétaire international (FMI), ayant séjourné dans la capitale togolaise du 5 au 18 janvier 2017 et, qui a conclu un programme Triennale d’un montant d’environ 238 millions de dollars (137,3 milliards de FCFA) avec le Togo, appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
Pour le ministre Sani Yaya, ce geste exceptionnel de l’institution monétaire mondiale est par ailleurs un signal donné « aux autres partenaires techniques et financiers comme pour dire qu’elle croit en ce pays et à son programme (…) ».
Reste à savoir si ces missions atteindront leur but dans un contexte où la gestion orthodoxe de la chose publique, on le sait, n’est pas dans les habitudes.