Défendu par l’avocat François Serres, l’opposant nigérien Hama Amadou, a décidé de saisir la Cour de justice de la CEDEAO. Dans un communiqué parvenu à Financial Afrik, l’avocat évoque une « immunité parlementaire violée, une arrestation illégale, un emprisonnement arbitraire, des accusations imaginaires, une instruction à charge et, entre autres, une condamnation pour un crime inexistant en droit sous fond de pressions de l’exécutif sur les tribunaux et de l’absence de recours devant des juridictions indépendantes ».
Pour Me Serres, il s’agit là du calvaire subi pendant plus de trois ans par le chef de file de l’opposition nigérienne. Le 13 mars 2017, à la suite de ce que Me Serres qualifie « d’un faux procès » , Hama Amadou est condamné à un an d’emprisonnement. Un « crime imaginaire » selon la défense. « Face à cet arbitraire délibérément organisé contre lui, il semble qu’il ne dispose plus d’aucun recours au plan national pour que l’affaire montée à son encontre par le régime puisse faire l’objet d’un procès équitable », ajoute Me Serres. Et de préciser qu’il s’agit bien ici de « faire taire la démocratie politique par l’instrumentalisation de la justice devant laquelle les citoyens, leurs représentants ne peuvent plus revendiquer leurs droits ».
Autant d’arguments qui expliquent le recours à la Cour Des Droits de l’Homme de la CEDEAO. En effet, les conventions des droits de l’homme et les juridictions qui en sont issues protègent les citoyens des Etats-membres frappés par des violations graves et arbitraires, notamment, lorsqu’ils n’ont plus de recours possibles devant les juridictions nationales. La cour de justice de la CEDEAO est composée de 7 juges siégeant à Abuja, capitale du Nigeria.
Un commentaire
N’importe quoi, nous qui sommes au Niger savons qu’il a achete des bebe car incapable de concevoir.