L’agence française de développement (AFD), qui joue le rôle de Banque de développement de l’Etat français, a décaissé 4 milliards d’euros en faveur du continent africain en 2016, ce qui représente 50% de ses engagements extérieurs.
Ces ressources, dévoilées lors de la présentation du bilan de l’agence ce 11 mai, sont en hausse de 25% par rapport à 2015. Et « les grandes transitions » (transitions démographique et sociale, transition territoriale et écologique, transition énergétique, transition numérique et technologique, transition politique et citoyenne) ont constitué la priorité dans l’arbitrage des fonds. Sur ce montant, 600 millions d’euros ont été consacrés aux énergies renouvelables, un niveau qui devrait passer à 3 milliards d’euros d’ici 2020.
En outre, l’agence qui a mobilisé 22 milliards d’euros pour la région au cours des sept dernières années prévoit une hausse relative de ses financements avec 23 milliards d’euros projetés sur les 5 prochaines années, d’ici 2021.
Globalement, ce sont 9,4 milliards d’euros de projets que l’institution a financé au cours de l’année dernière dans 108 pays, un montant en hausse de 13% sur un an. 42% de ces financements (9,4 milliards d’euros) a servi à des prêts aux États, idem pour les prêts aux entreprises et aux collectivités. 11% (1,1 milliard) des fonds a bénéficié aux subventions (dons, C2D, etc.) et 5% (0,5 milliard) aux garanties et participations.
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Un fonds d’investissement de 600 millions d’euros
Dans le cadre de son alliance stratégique avec la CDC (la Caisse française des Dépôt et Consignations) actée en décembre dernier, l’AFD annonce un fonds d’investissement dédié aux infrastructures doté d’une enveloppe de 600 millions d’euros.
D’ici 2020, les investissements de l’institution devrait atteindre 13 milliards d’euros, en progression de 60% par rapport à 2015.