Dans la nouvelle mise à jour de ses perspectives économiques mondiales, le FMI table sur une poursuite de la reprise de la croissance mondiale, avec à la clé, une hausse de 3,5 % en 2017, et 3,6 % en 2018. En Afrique, les prévisions restent plutôt contrastées.
En effet, si l’Afrique du nord devrait connaitre « un ralentissement sensible » cette année, « principalement en raison d’un repli de l’activité dans les pays exportateurs de pétrole », les perspectives sont plutôt « délicates » pour l’Afrique subsaharienne. « La croissance devrait gagner du terrain en 2017 et en 2018, mais la croissance par habitant parviendra à peine à redevenir positive cette année pour l’ensemble de la région », indique le rapport, qui précise qu’elle devrait « rester négative » pour environ un tiers des pays.
Cette légère révision à la hausse par rapport aux premières prévisions publiées en avril 2017, s’explique notamment par « une modeste amélioration des perspectives de croissance pour l’Afrique du Sud ». Entrée en récession depuis quelques semaines, la deuxième économie d’Afrique subsaharienne doit cette embellie à « une récolte exceptionnelle », la conséquence d’une meilleure pluviométrie et d’une augmentation de la production minière.
Toutefois, le pays sera victime d’une faiblesse de la confiance des consommateurs et des entreprises, et d’un risque politique élevé. Ce qui, selon le l’institution de Bretton Woods, rend délicates les perspectives de l’Afrique du Sud, dont les prévisions de croissance été revues à la baisse pour 2018. A noter que l’institution annonce un redressement de la croissance en Afrique du nord pour 2018.