À travers la plume de l’un de ses chroniqueurs extérieurs, le Journal français Le Monde s’en est pris à Kémi Séba traité de « farceur », de « clown », et de « raciste » dans un ton qui frise la condescendance. (voir l’article du monde).
L’activiste franco-africain qui a symboliquement brûlé un billet de 5000 FCFA le 19 août, lors d’une mobilisation contre la Françafrique organisée dans une dizaine de villes africaines, se voit aussi reproché de critiquer la France tout en voyageant avec un passeport français. Bref, le fait que la chronique porte la signature d’un africain ne change en rien au problème, mais le complique sérieusement.
L’auteur qui tire à boulets rouges sur les activistes, qualifiés de « bandes de farceurs », et jamais sur le Franc CFA, semble manifestement avoir choisi son camp:celui du néocolonialisme décomplexé. Libellé sur l’air du réalisme assumé quant à notre incapacité, dans l’état actuel des choses, de battre monnaie et d’assumer notre souveraineté, cet article aurait trouvé une meilleure place dans l’actualité africaine du siècle dernier ( période 1956 -1958 ), quand les élites noires avouaient préférer l’interdépendance dans l’Union française à l’indépendance qui paraissait alors effrayante de par la rigueur qu’elle exigeait.
Ce réalisme cru qui accrédite la thèse de la servitude volontaire de l’économiste togolais Kako Nubukpo, n’est-il pas l’éternel tatouage de la tribu de l’Afrique d’en haut, celle qui craignait, hier, la liberté complète, et aujourd’hui, une monnaie trop sérieuse pour être laissée aux africains?
Aux yeux du chroniqueur, le débat sur la monnaie devrait être une affaire exclusive d’économistes et d’experts. Cette vision trop étriquée ampute, à notre sens, le nécessaire débat sur la monnaie dans sa dimension technico-financière, mais aussi sociale, artistique et underground. En effet, une telle question, s’agissant de l’Afrique, ne saurait ne pas être prise en compte par la rue. Ce sont les mobilisations citoyennes nées des réseaux sociaux et de la vague de démocratisation que connaît le continent qui ont relancé la question de la monnaie et non les aveux de réalisme et les prises de position argumentées des intellectuels et experts du domaine.
Si le rôle primordial de l’expert, de l’économiste, du monétariste et du financier reste essentiel pour apporter des réponses à la manière avec laquelle le Franc CFA doit évoluer pour faire place nette à une monnaie souveraine, en phase avec notre siècle et nos aspirations au développement, il ne faudrait pas oublier que toute expertise a besoin de catalyseur pour prospérer dans l’espace public.
Le rôle de Kemi Seba et de la Jeunesse citoyenne est, non pas de définir un schéma technique de sortie de la Zone FCFA, mais plutôt d’exprimer, en saltimbanque ou en simple leader d’opinion, le ras le bol du peuple Africain face à des élites frileuses qui minorent la souveraineté dans leur vision de la monnaie.
Ceux qui critiquent Kemi Séba (les mêmes qui reprochaient aux leaders de l’ANC des accointances suspectes avec Kadhafi) se trompent de combat ou pèchent par commodité. Le Franc CFA doit nécessairement évoluer dans son nom trop chargé, son référentiel colonial, son mécanisme asservissant sur le plan financier et son rôle de monnaie instrument de développement et non de coopération.
Nous devons dans cette mutation, écouter les économistes de droite à l’instar de Lionel Zinsou, de gauche comme Moussa Dembelé mais aussi les leaders citoyens qui ont le don de la mobilisation des peuples. La canalisation de ces différentes énergies au demeurant différentes est nécessaire pour relancer la perspective historique du développement de l’Afrique lequel n’a aucune valeur sans souveraineté.
Kemi Seba a le double mérite de vulgariser un débat citoyen et de le porter ensuite sur un espace public panafricain. Le débat sur la monnaie n’est pas qu’affaire d’économiste. C’est aussi un engagement intellectuel au sens Sartrien du terme. Aux experts qui travaillent dans le silence des labos et les arènes dédiées de nous édifier sur la voie à suivre, en dehors de toute pression . Tout est négociable, sauf la souveraineté, laquelle est totale ou pas.
33 commentaires
Je ne suis pas un économiste ni un financier , que AO est sa propre monnaie au sein d’un groupe de pays me semble logique, mais je m’interroge sur la stabilité de cette monnaie quand je vois ce qui ce passe au Nigeria!!! Si qq’un peut m’éclairer !!
Ceux qui militent symboliquement pour l’abandon précoce du Franc CFA doivent comprendre que le Kwanza (monnaie angolaise) a perdu 17% de sa valeur par rapport au dollar tout comme le Naira du Nigeria qui a perdu 20% de sa valeur par rapport au dollar, tout simplement parce les produits d’exportations de ces deux pays sont essentiellement le pétrole brut, et toute chute du prix du pétrole brut sur le marché international impactera fortement et négativement les réserves en devises desdits pays et par conséquent leurs monnaies locales. Ces pertes de valeur des monnaies locales (Kwanza et Naira) sont donc dues à la chute drastique de prix du baril de pétrole brut sur le marché international entre 2014 et 2016, le pétrole brut étant moins cher rapportait moins de devises (monnaie étrangère, par exemple : le dollar américain). Le Nigeria est le premier producteur du pétrole brut en Afrique et l’Angola est le deuxième. A partir du moment où les deux pays tout comme les autres pays africains sont essentiellement importateurs des produits alimentaires, des produits manufacturés et bien d’autres, alors la dévaluation des monnaies locales en l’occurrence le Kwanza et le Naira a eu pour conséquence la hausse des prix des produits importés (inflation), le pouvoir d’achat étant fonction de la monnaie locale (salaire par exemple), il va de soi que cette situation a entrainé la vie chère pour les populations et par conséquent la récession économique. C’est pourquoi, j’insiste sur le fait qu’un pays doit d’abord élever son niveau de production locale afin de réduire la forte dépendance vis-à-vis des importations, puis diversifier ses produits d’exportations afin de ne plus compter uniquement sur les ressources pétrolières, et une fois ces conditions remplies, une monnaie propre locale sera la bienvenue. Par Bertrand Ngnie
Je ris quand je te lis. Donc tu veux comparer l’Angola et le Nigeria à la Côte d’Ivoire par exemple? Ces deux pays sont plus développés que tous les pays francophones hein mon cher ami. Mdr!Décidément les gens qui se sentent bien sous la domination du FCFA ont toujours un discours tellement creux. Certes le Naira est fluctuant mais aucun pays francophone n’arrive au pied du Nigeria, même chose pour l’Afrique du sud et les pays maghrébin. Ont-ils attendu que leurs importations atteignent un plafond astronomique?Le Japon est un grand importateur mais il est la 3e puissance mondiale donc de quoi parles tu? C’est toujours comme ça, quand on refuse la liberté on se réfugie sous des arguments farfelus. Ce sont les gens de ton espèce qui ont voulu avant 1960 que les Européens restent encore sur place pour gouverner nos Etats. La souveraineté fait fie de tout ce que tu as énuméré. Tous les pays qui ont leur propre monnaie ne meurent pas de faim. Si ton Franc CFA est si bon pourquoi la plus part des pays pauvres sont dans l’espace Francophone? Je cite le Niger, Le Mali entre autre
Apres la delivrance nous avons une vie de liberte , tu ne peu pas etre dans les liens et realiser tes projets stp
Oui mais il faut etre logique! Autant tu insistes sur les effets negatifs en cas de baisse des prix des matieres premieres, autant tu passes sous silence les effets positifs en cas de hausse des prix des matieres premieres. Il n’y a pas de situation sans risque dans ce monde. Il faut prendre ses responsabilites et assumer les consequences de ses actions. L’esclave doit-il renoncer a aetre libre parce qu’il va lui falloir trouver lui-meme les moyens de sa survie au lieu de s’en remettre au maitre? Bien sur que des problemes peuvent surgir, mais quelle est la solution ou la voie sans aucun probleme?
Dans cette polémique récurrente sur le franc CFA, vous remarquerez qu’aucun économiste de renom ne s’en prend de manière aussi frontale au franc CFA, en demandant sa disparition pure et simple !!
Les bons économistes réclament simplement, une réforme en douceur de notre monnaie commune. Et c’est possible !!
Par contre ces plaisantins et autres économistes du dimanche, éternels comptempeurs du FCFA, veulent qu’on lâche la proie pour l’ombre !!
Ils vivent généralement en Europe et ont souvent des passeports français comme cet activiste et eux et leurs progénitures seront à l’abri en cas de chaos monétaire.
C’est nous qui vivons sur place, qui allons trinquer, si le CFA est remplacé par une monnaie de singe, en proie à une inflation galopante !!
C’est pourquoi nous tenons résolument à la stabilité de notre monnaie, tant enviée dans la sous-région et n’en avons rien à cirer avec ces histoires de souveraineté monétaire !!
La CEDEAO peine à mettre sur pied depuis l’an 2000 une seconde zone monétaire appelée ZMAO, qui devrait fusionner avec le FCFA. Elle vient d’annoncer qu’il lui faudra encore 10 ans pour créer sa monnaie unique.
A quelque chose malheur est bon ; ce report aux calendes grecques est une opportunité pour l’UEMOA !!
L’UEMOA devrait en effet, s’atteler à aider certains pays de la CEDEAO, hors CFA, tels que la Gambie, la Guinée Conakry, le Liberia, la Sierra Leone et peut-être même le Ghana, s’ils le désirent, à remplir les critères de convergence de la BCEAO, afin d’intégrer la zone CFA !!
N’écoutons pas les oiseaux de mauvais augure !!
Ce sont ces mêmes oiseaux de malheur qui ont fait « se crasher », à l’époque, notre compagnie multinationale Air Afrique. Aujourd’hui ces soi-disant panafricanistes voyagent sans honte, à bord de la compagnie aérienne Air France qui a maintenant le monopole du transport aérien dans nos États !!
De simples réformes suffiraient pourtant à faire taire à jamais ces détracteurs du FCFA. Il s’agit de changer le nom franc CFA et d’adopter le nom Afro par exemple ; d’imprimer nos billets de banque dans un des pays membres de l’UEMOA… Merci.
Ton raisonnement me fait penser aux anciens esclaves, lorsque les gens voulaient se libérer de leurs chaînes, d’autres ne les comprenaient pas tout simplement parceque pour eux hors des champs de cotons il n’y avait aucun avenir.
« Nous avons au moins un toit où dormir, un repas le matin, midi et soir ici »
Voilà ce que disaient ses esclaves aliénés, heureusement les autres se sont battus car sinon nous serions toujours esclaves physiquement (quoi que cela existe encore dans certains pays)
Vous raisonnez comme eux, restez donc esclave mais nous nous lutterons et une fois que nous vaincront nous nous occuperons des mauvaises graines parmi nous si vous voyez ce que je veux dire…
T’as bien parlé mon frère.
Une monnaie de singe, hein! Ok, no comment.
De quoi parles tu sophiste? Je te parie que ce sont ces mêmes nègres de service qui étaient contre l’indépendance hier. Ils étaient des lettrés jouissants de tous les droits en France. Même Senghor faisait partie de ceux là.Tu penses vraiment que parce que la CEDEAO ne dit rien que le Franc CFA est notre salut. Mon frère apprend à t’estimer toi même d’abord. Tu as fait des études aussi. On n’a pas besoin d’experts pour comprendre une réalité. Dis moi quelle pays d’Afrique francophone peut se targuer d’être une puissance africaine? Même la Côte d’Ivoire est bien loin du Nigeria, très très loin. Le Nigeria a certes une monnaie qui fluctue mais ce pays est une puissance économique tout comme l’Afrique du sud et les pays maghrébin. Donc tu devrais te poser une question, pourquoi les pays qui utilisent le France CFA ne sont toujours pas développés si le FCFA est une monnaie si bonne? De petits pays comme le Ghana ont leur propre monnaie mais le ciel ne leur est pas tombé sur la tête. Peut être seule la Côte d’Ivoire peut se comparer au Ghana dans la sous région. Et pourtant le Ghana utilise le Cedi. Tu parles de la CEDEA, que va t’elle dire si ses responsables sont des parvenus? Attends toi même regarde un peu dans ton entourage. Tous les nègres qui ont réussi dans la vie veulent être les seuls épanouis du quartier, ils veulent être les seuls qui vivent bien. C’est le même cas pour la CEDEAO. Des gens qui sont nourris et blanchis par la France, que veux tu qu’ils disent?Mon frère même si on dit tu ne sais pas réfléchir mais au moins faut avoir un peu de fierté. Tous les pays du monde ont leur monnaie propre ou collective propre. Le Mexique a le Pesos, demande toi pourquoi il n’utilise pas le dollar américain? Tout se résume à un mot SOUVERAINETÉ. Si tu sais ce que sais tu ne dirais pas de telles betises.
Tu veux bien te calmer mon frère pourquoi vouloir proposer que les pays restent sous le franc des colonies Françaises ? Je ne sais pas de quel pays d’Afrique tu es originaire mais cela n’a pas d’importance. Les pays africains francophones ne sont plus des colonies françaises. Alors libérons nous du franc des Colonies Françaises d’Afrique un point et trait sans offences
Bien dit mon petit !
heureusement qu’il y a encore des dignes fils d’Afrique.
Pourquoi est-ce que c’est a nous les nègres seulement qu’on impose le franc CFA? Tous les pays « francophones » d’Afrique du Nord par exemple on leur propre monnaie: la Mauritanie, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie…Chacun de ces pays a sa propre monnaie et pourtant rien de très grave ne leur arrive. Bien sur que quand nous aurons notre propre monnaie tous les problèmes ne seront pas résolus du jour au lendemain. L’esclave doit-il renoncer a sa liberté parce qu’il va devoir se nourrir lui-même au lieu de s’en remettre au maître? La liberté s’accompagne de responsabilités mais ce n’est pas pour autant qu’il faut y renoncer..
Une monnaie peut et doit perdre sa valeur dans un system normal. Surtout pour repondre au besoin de developpement.
Monsieur premièrement je vous réponds en disant que la stabilité d’une monnaie est une question technique et institutionnelle, donc il suffira de trouver les mécanismes pour la réguler, il n’y a rien de sorcier . Aussi je vous mets au défi de me montrer une monnaie au Monde qui a comme critère essentiel une stabilité rigide comme le FCFA? l’instabilité est le propre d’une monnaie c’est ce qui explique par exemple les variations du cours du dollar vis à vis de l’euro. Cette argument sur la stabilité est un épouventail imaginaire soutenu par ceux qui veulent que les 15 pays de la zone fcfa restent sous la domination française, ce qui ne se justifie pas. Une monnaie est par essence instable. Et le propre de l’ingénierie est de trouver des solutions aux problèmes clairement identifiés. Donc si cette instabilité en est un, alors l’ingénierie qui concevra la nouvelle monnaie africaine, se résservera le devoir de régler ce paramètre. C’est pour cela que les ingénieurs existent.
La vocation d’une monnaie n’est pas d’être stable! Dis donc! Elle doit suivre l’évolution de l’économie et être le reflet de celle-ci. Une monnaie est forte quand l’économie est forte! Simple jeu de compétitivité dans un monde de compétition à mort! Les pays africains n’ont pas besoin d’une monnaie forte! Allez raconter cette histoire de monnaie forte à des imbéciles, pas à nous! La France se bat pas pour nos intérêts mais plutôt pour garder par devers elle tout le pognon africain thesaurise au compte d’opération de la banque de France! C’est une sattrapie cette France là! A vomir!
Tout à fait d’accord avec cela car la monnaie c’est l’économie et tout est une question de gestion et de réelle volonté.
Même si nous ne sommes pas d’accord avec Kemi Seba,il convient de s’interroger sur les causes profondes de la « stagnation »du continent surtout la zone francophone. On me dira croissance démographique non contrôlée,corruption,mal gouvernance etc.
là,nous faussons l’analyse ou la faisons partiellement. Je suis de ceux qui pensent qu’il faille approfondir la réflexion tout en l’étendant à la monaie si nous voulons trouver des solutions plus scientifiques et réalistes. Chaque groupe social compte pour le développement d’un État donc nous ne saurons mettre de côté la société civile.
Vous devriez mettre élites entre guillemets…
Cordialement.
C’est pas parce que Kémi Séba a un passeport français qu’il n’aurait pas le droit de se battre pour l’Afrique. Il est né en France, c’est normal qu’il se balade avec des papiers français. Il ne faut pas réduire ce combat à la personne de Kémi qu’on essaie de dénigrer pour faire oublier aux africains la noblesse de ce combat. D’ailleurs, n’oublions pas que même pour l’abolition de l’esclavage, ou bien pour la décolonisation,des blancs se sont battu pour nous africains. Alors c’est pas parce que Kémi Séba a un passeport français qu’il n’a pas le droit de s’exprimer sur le sujet, de surcroit, s’il est d’origine africaine.
C’est pas parce qu’on voyage dans Air France qu’on n’est pas panafricain. C’est comme dire que quelqu’un n’est pas panafricain parce qu’il a étudié en France. C’est juste pas raisonnable.
C’est toujours le même scénario que nous vivons, et nous apprenons rien du passé. Nos dirigeants qui disent non au néocolonialisme se font tuer, nos leaders qui dénoncent un système injuste se voient dénigrer par leurs propres frères qui se disent intellectuels.
La peur de ne pas pouvoir se prendre en charge ne devrait pas nous empêcher de réclamer notre indépendance ou notre autonomie.
C’est pas parce que le Nigeria ou l’Angola connaissent aujourd’hui des problèmes avec leur monnaie que les autres pays ne devraient pas penser à avoir leur propre monnaie.
Un pauvre peut envier un corrompu à cause de la situation sociale de ce dernier, mais il sera fier de sa situation à lui le jour où il se rendra compte qu’il vaut mieux mourir digne que de vivre corrompu.
Ce à quoi Kémi Séba et ses camarades nous appellent, c’est à une réflexion sur un système dont les méfaits ne sont plus à démontrer.
Mais encore plus, c’est de réfléchir bien au delà de cette seule situation économique que vivent nos pays africains, ils nous appelle à une réflexion sur notre éducation, la santé,…
Et changer le nom tout en laissant continuer le mécanisme ne sert à rien.
Les solutions techniques ne manquent pas et je laissent le soins aux experts de nous éclairer la dessus. Mais ce par quoi je peux participer à ce débat, en tout cas pour l’instant, c’est de dire que je respecte ce combat, et chaque peuple, chaque homme a l’obligation morale de lutter contre le mal, contre l’injustice. C’est pas parce qu’on est un esclave aimé de son maître qu’on n’est plus esclave, on est juste un esclave qui satisfait son maître.
Bonjour Bonsoir quand je voie que certain compare les monnaie africaine libre à la monnaie de singe qu’est le dollars, une monnaie qui est basé sue du « ex nihilo » et plus sur l’étalon « Or » et que dire de ceux qui pensent qu’une monnaie le FCA qui pour les africains qui doivent donné une bonne partie de leur devis à la France et doivent continué à le faire . Ce grand homme qu’est Kemi Seba as raison son combat est juste …
Moi franchement, en parcourant les écrits de ce chroniqueur du « monde » j’étais point surpris car pensant tout simplement qu’il était normal pour un hypocrite d’essayer de défendre ses intérêts même si ceux-ci vont à l’encontre d’une population; mais lorsque j’ai constaté qu’il s’agissait d’un africain, j’étais choqué tout en comprenant que des negres de maison, il en existe toujours.
Les français en veulent à Kemi puisqu’il a eu le courage d’être le porte etandard d’une cause noble qui consiste à départir son peuple de cet esclavage monétaire qu’aucune élite intellectuelle n’a osé dénoncer bien vrai qu’il fait entrave à toute possibilité de développement économique et social en asphyxiant nos économies.
Ce Monsieur malhonnête aurait-il oublié que:
*La France a mis en place un système contraignant qui empêche toute prise de décision allant à son encontre au sein des différentes zones francs ?
*Que cette monnaie de la servitude n’est pas échangeable entre deux entités africaines de la zone franc mais l’est entre une de ces dernières et la zone euro?
*Que cest juste au nom d’une garantie et d’une transferabilite de cette monnaie que les pays membres de la zone franc doivent verser une tres grande somme dans un compte ouvert au niveau du trésor national français et que c’est cet argent qui finalement la vie politique de la france et que ce sont les retombées du francs cfa qui sont utilisées par le pays de Macaroni pour financer cette « Aide Publique au Développement » ?
*Que cette monnaie de la servitude empêche un développement des échanges entre africains tout en favorisant le développement des investissements français en Afrique, l’évasion fiscale et le rapatriement de capitaux?
Le franc CFA est un instrument de la politique étrangère de la France. Il sert plus les intérêts de la France que les pays membres de cette zone. Un exemple simple suffirait pour justifier notre position : la crise électorale ivoirienne de 2011.
Dans cette crise, la France a pris fait et cause pour l’un des candidats, en l’occurrence Allassane Ouattara. Pour faire plier le régime Gbagbo, la France va manipuler contre tout bon sens les institutions financières communautaires que sont l’UEMOA et la BCEAO. A la demande des autorités françaises, toutes les banques commerciales francaises vont fermer leurs agences sur tout le territoire ivoirien privant les populations ivoiriennes De leur épargne, ensuite le siège central de la BCEAO qui se trouve à Dakar va se déconnecter avec l’agence centrale d’Abidjan bloquant toutes opérations, enfin le gouverneur de cette BCEAO sera limogé sous la pression de la France alors que son mandat courait. Tout ce avait fini par convaincre les ivoiriens De la servilité de ces institutions qui restent sous domination Française. Pour une crise interne, la Banque centrale devrait être épargnée et non utilisée contre le président Gbagbo.
EH BIEN JE NE NE SUIS PAS DU TOUT INSTRUIT À L’ÉCOLE DE LA MONNAIE ET DES FINANCES. MAIS UN PEU DE LUCIDITÉ DANS CE DÉBAT ENTRE PRO-CFA ET ANTI-CFA ME PERMET D’ÉTABLIR DEUX TYPES DE FILS D’AFRIQUE.
1- NOS INTÉRECTUELS ESCRO-NOMISTES QUI NE SONT AFRICAINS QUE DE PAR LEURS CHEVEUX NATURELLEMENT CRÉPUS. L’AFRIQUE DOIT SE MÉFIER DE CEUX-LÀ.
2-NOS ÉCONOMISTES PANAFRICANISTES QUI AVANT KEMI COMME APRÈS SEBA ONT TOUJOURS DÉNONCÉ AVEC LA DERNIÈRE ÉNERGIE CETTE MONNAIE QUI N’A RIENNNNN D’AFRICAINE. TOUS LES PAYS MAGREBINS ONT LEUR MONNAIE. POURQUOI PAS NOUS ??? LE GHANA ET SA MONNAIE, CHERS BONIMENTEURS QU’EN DITES VOUS, COMPAGNIE D’HANNE DU MONDE???
J’ai honte pour nos intellectuels
Un esclave qui refuse de se battre pour sa liberté ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort (Thomas SANKARA)
T’as bien parlé mon frère.
Les gens qui viennent ici dire des conneries d’enfants de maintenir une monnaie forte?
1.Ne nous laissons pas duper pour toujours
2.Des non Africains qui viennent donnes des lecons du CFA, C’est la vielle machine de propagande
3.Les service secrets sont partout et ils deviennet des Africains quand cela est necessaire voila vous etes AVERTI !!
J’aime Kémi Séba, aussi instruit ou pas.
Il est comme Ève dans le livre de la Génèse qui mange le fruit interdit de l’arbre de vie « des dieux créateurs », ici en quelques sortent « les français » maîtres de nos vies « , en brûlant ce faut billet sacré de la servitude.
Je vous assure que les dieux du f-cfa le maudiront, corrompront certains de nos frères à se lever contre nous, mais cette fougue annonce le début de notre maturité , notre souveraineté qui les font grelotter, pris de peur que nos yeux s’ouvrent.
Ils diront tous, développeront tous, mais fermons les oreilles cette fois-ci …
L’erreur du nègre est d’avoir toujours voulu tout faire comme le blanc le suggère…
Ceux qui trouverait qu’il n’y a pas de salut véritable sans le f-cfa sont déjà morts sous le coup de son poison, ils ont besoin de beaucoup lire et ils ressusciteront.
Un jour, un Général disposant d’une petite armée de 100 hommes décida de vaincre une armée ennemie de 1000 hommes! Dès l’aube, il sortit avec ses éléments et traversa en pirogues la rivière qui séparait son pays de l’armée ennemie. Arrivé de l’autre coté de la rive,il détruisit tous les pirogues et dis à son armée: « Écoutez, l’armée ennemie est dix fois plus grande que notre armée. Si je vous avais dit d’avance qu’ils sont si nombreux, vous aurez eu peur. Mais maintenant vous n’avez plus le choix que de vous battre et remporter la victoire! Votre vie en dépend! » La suite de l’histoire raconte que ces 100 hommes se battirent avec courage contre 1000 hommes et un seul des 100 hommes trouva la mort. Ils exterminèrent les 1000 hommes. car ils se sont battus avec courage, détermination et parce que leur vie en dépendait! Aujourd’hui, si nous nous dégageons de Franc colonial, j’en suis certain que nous pourrons trouver un moyen de gérer notre monnaie( « Il y’ a toujours un moyen. il y’ en aura toujours »). Il faut prendre ce risque là. Quand on cherche à me maintenir dans une position à cause »certaine stabilité de l’euro »; ça me poignarde le cœur! Ce n’est pas leur problème! On s’en fout! Nous savons que après le CFA, c’est une question de survie! On survivra! Et avec puissance, comme cette armée des 100 hommes!
Il faut que nous nous calmions. Nous avons beaucoup de choses à faire en Afrique et surtout n’accusons pas les Européens. Ce sont nos dirigeants qui refusent le développement. Regardez nos petites villes, aucun maire n’est capable de faire un développement minimal de sa région. Même les Conseils régionaux ne marchent pas. Le problème de la monnaie ne doit pas être comme le problème de notre démocratie africaine gérée en l’emporte pièce. Nous devons avoir notre devise certes mais soyons cohérents sur cette question. Voyez nos dirigeants, le peu que nous avons ne nous suffisant pas, ils les retournent dans les paradis fiscaux au lieu de faire un minimum de développement de nos pays. Voyez la Côte d’Ivoire, c’est ce que le Président HOUPHOUET a fait qui a boosté ce pays et ces soit dignes fils sont entrain de détruire. Alors construisons nous en revendiquant. Merci.
seule la lutte libere !!!!!!
Le plus important, quelque soit la stabilité, il faut OBLIGATOIREMENT arrêter le FRANC-CFA, quitte à en prendre plein la tête au début mais l’Afrique a l’habitude de souffrir. D’abord les 14 pays spoliés puis,je suis sûr que les économistes en Afrique pourront calculer une monnaie unique, sur les matières premières.