Les armateurs européens ne pourront pas obtenir de délai pour l’application de la directive de la convention Marpol sur les taux de soufre admis dans le carburant des bateaux, dans les zones européennes de « contrôle des émissions de SO2 ».
Cette directive contraint les armateurs à abaisser, à compter du 1er janvier 2015, à 0,1% maximum la teneur en soufre des carburants utilisés pour les tous les navires circulant dans la Manche, en mer du Nord et en mer Baltique, contre 1,5% actuellement. Dans d’autres zones maritimes européennes qui ne sont pas classées sensibles, les taux devront être inférieurs à 0,5%, contre 4,5% actuellement, à partir de 2020.
La date limite pour demander un recul de l’échéance 2015 auprès de l’Organisation maritime internationale (OMI) était le 8 février, mais le gouvernement français, qui soutenait les armateurs dans ce sens, « n’a pas réussi à réunir autour de lui une majorité d’Etats membres », et n’a donc pas obtenu le feu vert de la Commission européenne, déplore l’organisation professionnelle Armateurs de France.