Le fonds monétaire africain sera l’un des sujets au menu de la rencontre, ce 25 mars 2013, des ministres africains des finances. Cette structure destinée à la correction des déséquilibres des balances de paiement, à la promotion de la stabilité des taux de change et, entre autres, à la promotion de la coopération monétaire inter-africaine, dispose d’un capital autorisé de 22,6 milliards de dollars. Ce capital autorisé est divisé en actions d’une valeur nominale de 100 dollars.
Le capital appelé du fonds est au moins égal à 50% du capital autorisé, soit 11,320 milliards de dollars. Le capital libéré est égal au moins à 50% du capital appelé, soit 5,66 milliards. Pour l’heure, l’AMF compte deux ratifications de pays membres: il s’agit du Cameroun qui abritera le siége et de la Libye qui dirigera le fonds. Treize ratifications sont encore nécessaires pour passer à l’étape de l’implémentation du fonds.
En principe, cinq pays devraient prendre le lead: il s’agit de l’Egypte, de l’Algérie, de la Libye, de l’Afrique du Sud et du Nigeria. Ces pays qui financent le buget de l’Union africaine à 75% ne semblent pas pressés. L’Egypte et l’Afrique du Sud ont émis des réserves. Le premier avait considéré que le capital libéré était modeste. L’Afrique du Sud pour sa part demandait plus de carifications sur la méthodologie utilisée pour déterminer le montant du capital retenu.