Vous avez sans doute lu que la fortune de Karim Wade est estimée à 694 milliards de FCFA (environ 1 milliard d’euros). Qu’il aurait 6 prête-noms d’après le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicites (CREI). Qu’il a été placé en garde à vue dans l’après midi du 15 avril en compagnie de 5 de ses proches collaborateurs. Que ses avocats ont produit 42 pages pour réfuter les accusations concernant sa fortune subite. Que ledit dossier a été remis à 11H45. Qu’aux environs de 16H Karim était arrêté. Mais saviez -vous ce qu’il a dit au procureur?
Face au procureur spécial, l’ancien ministre Karim Wade a rappelé les propos de son pére, tenus il y a quelques années en direction des maires de France : «si vous trouvez dans votre juridiction, un immeuble qui m’appartient, je vous le donne, vendez-le et versez le produit à vos œuvres ». L’ancien ministre est revenu longuement sur son calvaie: « J’ai été injustement accusé, calomnié, privé de ma liberté d’aller et de venir et de l’affection de mes enfants et de mes proches. L’histoire de notre pays prouve que notre peuple, à juste titre, n’a jamais toléré l’injustice et qu’il l’a toujours sanctionnée en faisant prévaloir la vérité ».
Fonds politiques ou caisse noire