Lors de sa dernière réunion tenue à Dakar fin mars, la Commission régionale du contrôle des assurances (CRCA) aurait adressé un courrier à Jacqueline Casalegno du groupe camerounais Chanas, l’interdisant de signer en qualité de Directrice générale. Dans la foulée, la commission aurait décidé d’envoyer une mission chez Chanas, solide leader camerounais.
Problème, la CRCA brille par la lenteur dans le traitement de ce dossier. Le temps que les contrôleurs se déplacent, rédigent leur rapport, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts de Douala. Cela sans compter qu’une fois notifiée par rapport, la Chanas devra obligatoirement répondre trois mois avant la prochaine cession de la CRCA. On aura alors dépasser la session de juin. N’est-ce pas un peu le but recherché par la CRCA ? Trois mois de gagné ou de perdu pour le secteur d’assurance. Cela ne change pas la vie de la CRCA.