Kinshasa avait introduit, le 5 avril dernier, une mesure exigeant la transformation des minerais concentrés avant leur exportation. Les opérateurs détenant du concentré avaient 90 jours pour évacuer leurs stocks. L’application de la nouvelle réglementation devait être contrôlée par un dispositif mis en place entre l’administration des mines, la douane et la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD).
Ces différents organes devaient vérifier la quantité de métal contenu dans les concentrés qui seront envoyés à l’étranger pour leur traitement.
Dés le 19 avril, le patronat Congolais (Fédération des entreprises du congo-FEC), réuni à Lumumbashi, avait demandé que la décision ne soit pas appliquée dans l’immédiat. Allant plus loin, le gouverneur du Katanga (principe zone miniére) a affirmé qu’il n’appliquera pas cette mesure.
Du point de vue technique, cette mesure se heurte à la faible offre en électricité dont dispose le pays.