L’ancien directeur général de la Bourse régionale des Valeurs Mobiliéres d’Abidjan (BRVM) réclame ses droits. Licencié sur décision du conseil d’administration, le 23 juillet 2012, à la suite de la découverte d’une différence des écritures comptables de l’ordre de 1 milliard de dollars dans les comptes de la Bourse, Jean Paul Gillet aurait perçu avant son départ un pactole de 117 000 euros (77 millions de FCFA) au titre de ses droits acquis, rapporte Jeune Afrique.
Apparemment, ce montant est dérisoire si l’on s’en tient à la teneur de la missive que la direction actuelle de la Bourse d’Abidjan a reçu de l’avocat de M. Gillet. Dans cette correspondance judiciaire, le français réclame une prime de départ correspondant à deux ans de salaire et une commission sur les bénéfices réalisés par la Bourse durant toute la période de son activité (2002-2012). Une sorte de parapluie doré qui en dit long sur l’état des relations entre l’ancienne et la nouvelle direction de la BRVM. Dans les affaires de la Bourse en général, l’option judiciaire est souvent risquée voir spéculative. En homme qui a passé 12 ans à la tête de la BRVM, Jean Paul Gillet a sans doute bien « backé » son dossier. A suivre.