Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Mme Mercedes Verra Martin, qui a récemment séjourné en Mauritanie, a souligné « la nécessité d’améliorer davantage le climat des affaires afin de créer les conditions les plus favorables au développement du secteur privé ».
Lors des entretiens avec les autorités gouvernementales, la mission a insisté « sur l’importance de continuer à appliquer de manière uniforme et neutre la réglementation en vigueur à tous les opérateurs. Elle a en outre invité le gouvernement à continuer à approfondir le fonctionnement du marché des changes, formaliser le cadre de concertation entre l’Etat et le secteur privé, vulgariser les procédures de recours pour les contribuables et approfondir davantage les réformes pour remédier aux contraintes identifiées dans le Doing Business Survey telles que les simplifications de procédures d’enregistrement des entreprises et l’octroi de permis de construire ».
En fait, ce communiqué relève en des termes très doux, les problèmes qui ont défrayé la chronique dans les médias mauritaniens au cours des derniers mois, notamment le traitement fiscal « discriminatoire » du banquier et homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou, réfugiés au Maroc depuis 3ans, et « l’exclusion »du marché des devises de la Générale de Banque de Mauritanie (GBM), note un ancien DG d’une grande entreprise publique ayant requis l’anonymat.