Dans le petit Duché qui faisait figure de paradis fiscal, une date revient en général dans les conservations entre banquiers: le premier janvier 2015. A cette date, le Luxembourg lèvera le secret bancaire. Ces engagements du premier ministre, Jean Claude Juncker jettent le froid dans un pays où la gestion de fortune fait partie des toutes premières activités.
Du fait de cette nouvelle loi, plus de la moitié des banques d’affaires actives dans ce domaine pourraient disparaître selon les estimations d’un avocat fiscaliste. Des 141 banques présentes actuellement sur le territoire (dont 120 actives dans la gestion) privée, seules 60 à 70 subsisteront.
A noter que l’Association des banques et banquiers Luxembourg (ABBL) évalue les avoirs en gestion privée des établissements financiers de la place à 300 milliards d’euros, estimant parallèlement que plus de la moitié appartiennent à des ressortissants de l’UE.