La décision récente d’appliquer à la lettre, l’obligation de l’assurance locale pour les marchandises importées d’une valeur supérieur à 500.000 ouguiyas (soit environ 1700 dollars us), prévues par l’article 77 de la loi 93.040 du 20 juillet 1993, mais jusque là contournée par les importateurs, constitue une véritable pomme de discorde entre le service des douanes et les acteurs de différentes filières de l’import-export.
La traduction dans la réalité de cette loi se heurte à une vive résistance de la part de puissants importateurs, qui plus est, ont des réseaux dans l’administration et des liaisons à ramifications en haut lieu.
Un fait fortement déploré par les compagnies d’assurances, au nombre de 11 en Mauritanie, qui se partagent un marché étroit, dont la principale branche, l’assurance automobile, est structurellement déficitaire.
Quant à l’important marché de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), il est le monopole d’une seule compagnie.