Le Gouvernement burkinabé vient de mettre en place des comités anti-corruption au sein de l’administration financière, en vue de lutter contre la corruption dans la gestion des finances publiques.Ainsi, ont été installés, quatre directoires et cinq comités au sein des Directions générales des douanes, du Trésor et de la comptabilité publique, des Impôts, du Budget, du Contrôle des marchés publics.La c réation de ces directoires et comités au sein de l’administration financière burkinabè, vise à renforcer la transparence dans la gouvernance des finances publiques ont pour mission de contribuer à améliorer la perception de l’image » du ministère.
Ils auront pour tâches, d’informer et de sensibiliser le personnel sur la corruption, de traiter et de transmettre les plaintes avérées de corruption aux structures compétentes et de formuler des recommandations susceptibles d’améliorer la lutte contre le fléau.
Le Burkina Faso est classé 83e sur 176 pays sur l’Indice de perception de la corruption en 2012, selon l’ONG) Transparency international dans son rapport annuel sur la corruption dans le monde.
Le Gouvernement à travers l’Autorité supérieur de contrôle de l’Etat (ASCE) avait d’ailleurs initié en fin 2012, les Assises nationales sur la corruption.
Dans ce même sillage, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) vient de recevoir un appui de 1,16 milliards de F CFA des partenaires techniques et financiers, en vue de la mise en œuvre de son nouveau plan stratégique 2013-2016. Le Réseau envisage d’ailleurs de publier un mémorandum portant sur la nécessité de faire adopter une loi spécifique anticorruption au Gouvernement.