Avec 25 000 emplois, la United Bank for Africa est l’une des principales banques panafricaines. Pourtant rien n’était évident au départ, il y a 17 ans, comme le raconte Tony Emelu, l’ancien PDG, qui a participé à la naissance de ce champion d’Afrique conçu tout juste avec un capital de 5 millions de dollars. Une success story.
Devenu aujourd’hui gérant d’un fonds d’investissements (la Heir Holdings qui a investi récemment 300 millions de dollars dans une centrale électrique au Nigeria) et d’une fondation philanthropique, l’ancien patron de la UBA était l’une des vedettes des dernières assemblées générales de la Banque Africaine de Développement tenues à Marrakech (Sud du Maroc) du 27 au 31 mai 2013.
La success story de cette institution est étonnante. ainsi, 17 ans aprés sa création, la UBA est dans le top 3 des banques nigérianes. Ce qui pousse son précurseur à plaider pour l’implication du secteur privé plus efficace que l’option du développement par l’aide publique. « Nous devons en finir avec la réflexion à court terme. Nous devrions investir sur des horizons temporels qui se mesurent en décennies, et non en trimestres d’exercice. Nous devons cesser la pratique consistant à extraire de la richesse sans réinvestir pour la croissance. Nous devrions bâtir stratégiquement les industries nationales et manufacturières pour soutenir nos économies nationales et faire croître le commerce intra-africain », a-t-il déclaré.