Signé le 1er août 2013 en contrepartie annuelle de 110 millions d’euros, l’application de l’Accord de Pêche (AP) donnant l’accès de la flotte européenne (majoritairement espagnole) aux ressources halieutiques mauritaniennes, reste soumise à l’approbation du parlement de Bruxelles. Les députés européens consacreront une séance de vote à la question en juillet prochain.
Toutefois, avant cette réunion cruciale, les perspectives ne sont pas bonnes, car la commission des pêches du parlement européen a émis un avis défavorable en examinant la question en fin de semaine dernière.
Dominée par les espagnoles, l’instance européenne juge « excessive » le montant de la contrepartie européenne, d’autant plus que celle-ci n’ouvre pas l’accès aux poulpes et à la sardinelle (pélagique).
Ainsi, l’avenir de l’accord signé à la mi-2012, s’inscrit désormais en pointillés, en attendant une hypothétique approbation des députés européens sous forte influence espagnole.