À Singapour, une enquête des Autorités monétaires du pays révèle ainsi que 133 courtiers ont participé à de multiples tentatives pour influencer indûment les indices, relate The Wall Street Journal.
Les trois quarts de ces personnes ont déjà démissionné ou ont été licenciées, tandis que le reste fait face à des mesures disciplinaires, y compris la perte de bonus.La Banque Royale d’Écosse (RBS), ING et UBS ont subi les amendes les plus sévères compte tenu du nombre d’opérateurs, de la gravité et de la fréquence des manipulations. Les banques doivent verser une somme d’argent considérable à la banque centrale pendant un an.
RBS, UBS et ING ont tous été condamnés à l’obligation de dépôts de plus d’un milliard de dollars singapouriens (814 M$). Tandis que Bank of America, BNP Paribas et Oversea-Chinese Banking Corporation, une institution locale, sont tenues d’augmenter leurs réserves de 700 à 800 millions de dollars singapouriens (de 570 à 651 M$), rapporte leFinancial Times.
Les autres banques concernées par l’obligation d’augmenter leurs dépôts sont : Barclays ; Crédit Agricole ; Crédit Suisse AG ; DBS Group Holdings Ltd ; Deutsche Bank AG ; Standard Chartered Plc ; United Overseas Bank Ltd (UOB) ; le groupe bancaire de l’Australie et la Nouvelle-Zélande (ANZ) ; Citigroup ; JPMorgan Chase & Co. ; Macquarie Group Ltd ; HSBC Holdings Plc (HSBA) ; la Banque de Tokyo-unité Mitsubishi UFJ.
Source: Finance et Investissement