Le cabinet lyonnais Ikesol-Agilis a été retenu au terme d’un appel d’offres pour la réalisation d’une étude en profondeur du marché financier de la CEMAC. Les négociations commenceront sous peu avec la Banque mondiale sur fonds de l’Association internationale pour le développement (IDA), bailleur de fonds du projet.
D’abord short listé puis choisi entre 3 candidats, Ikesol-Agilis devra tout faire pour éviter de reproduire une récente étude de la Banque africaine de développement qui avait conclue qu’une fusion des places de Douala et de Libreville était la voie à suivre pour un développement efficient.
3 commentaires
Félicitations Mon cher Adama
Si la libre circulation des biens et des personnes et cette fusion des deux bourses arrivent à se réaliser dans cette zone, l’Afrique pourra applaudire. Les CER de l’Ouest (CEDEAO/UEMOA) et à l’Est et au sud (COMESA, CEE, SADEC) coopèrent alors que la CEAC et la CEMAC s’ignorent consacrant une impossible jonction entre l’Ouest et le Sud du Continent.
Merci pour les remarques, cher Aboubacry. Notre interprétation des frontières est encore rigide. Espérons que nos enfants puissent jouir d’une Afrique ouverte sur elle même.
L’idée de fusion est extérieure aux Etats de cette sous-région. Mais comme il faut toujours la( la zone) freiner, cette étude conclura toujours qu’il faudra fusionner les deux bourses. Or l’on voit partout que chaque pays a une bourse au moins . C’est peut-être pour cette raison que BEDZGUI et autres ont créé une agence de notation pour les pays africains qui sont restés de gros bébés jusqu’à présent. La non fluidité des frontières en Afrique centrale a pour origine les réticences des Occidentaux qui nous gouvernent et non les citoyens dont les frères se retrouvent de part et d’autre des frontières à cause du découpage de la 2ème conférence de Berlin de 1885.