La Société Financière Internationale (SFI) comptait lever 996 millions de dollars, soit 2 milliards de Cedis (monnaie locale), au Ghana et l’allouer aux opérateurs privés. L’opération avait été conçue dans un contexte où les taux des bons de Trésor étaient cléments.
Or, les taux à 91 jours ont bondi le 14 juin pour atteindre 23%, soit le deuxième niveau le plus élevé en Afrique subsaharienne, juste derrière le Malawi. Au Ghana, l’inflation atteint 10% dans un contexte de forte tension sur les finances publiques. Le déficit budgétaire frôle les 12%.