L’émission obligataire menée par l’Italie le 25 juin s’est mal passée, entraînant une forte hausse du taux à deux ans qui grimpe à 2,04% contre 1,13% lors de la dernière émission obligataire.
Selon la Mediobank, le pays pourrait avoir besoin d’un plan de sauvetage d’ici la fin de l’année. Les taux d’emprunt sont repartis de nouveau vers la hausse pour la deuxième semaine d’affilée, note le rapport de la deuxième banque du pays.
L’Italie affiche la dette la plus élevée en valeur absolue (2 100 milliards de dollars) aprés les Etats-Unis et le Japon. Mais contrairement à ces deux grands pays, le pays de Berlusconi ne peut faire recours à une « QE » ou à la plancheà billets, restant suspendue à la BCE.
Cette crise pourrait s’accentuer au lendemain de la condamnation de Silvio Berlusconi dans le scandale de « Rubygate », signe précurseur d’une énième crise de la majorité. A noter que sur les dernières 70 années de vie politique à Rome, Berlusconi est l’un des rares hommes politiques à avoir terminé un mandat.