Le mardi 25 juin 2013, à Paris, Rachad Farah organise un dîner-débat sur « l’avenir de l’Unesco » et son combat contre le racisme et l’intolérance érigés en systèmes étatiques. Il aura ainsi l’occasion de préciser sa vision de ce que doit être l’Unesco dans un monde globalisé.
Ce qui se passe dans le « corridor sahélo-saharien », et tout particulièrement au Mali, mais aussi, et plus significativement encore, en Turquie, au Brésil – deux pays considérés comme « émergents » et donc souvent présentés comme des modèles d’évolution – donne une actualité particulière à la candidature de Rachad Farah parce qu’il est porteur d’une autre vision sur notre monde et ses attentes.
Reste à lever cet obstacle. Rachad Farah est ambassadeur d’un régime particulièrement montré du doigt sur la situation des droits de l’homme. « « Ce candidat est le porte-drapeau d’un régime patrimonial qui a ruiné le pays et qui l’éloigne chaque jour des objectifs de développement que l’Unesco s’efforce de promouvoir. », s’écriait un collectif d’hommes et de femmes de culture dans une adresse au Comité Exécutif de l’Unesco en avril dernier.