Le Burkina Faso occupe la 3e place dans le classement 2012 de la Banque
mondiale, concernant l’Evaluation des politiques et institutions nationales (EPIN), en anglais, Country policy and institutional assesment (CPIA).
Le Burkina a eu une note de 3,8 sur 6. Quatre autres Etats ont obtenu la même note. Il s’agit du Ghana, du Rwanda, du Sénégal et de la
Tanzanie.
Chaque année, le rapport CPIA de la Banque mondiale mesure les
performances des pays pauvres en matière de gouvernance. Depuis 1980,
les notes de l’évaluation CPIA servent à déterminer les allocations
de prêt sans intérêt de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds du groupe de la Banque mondiale destiné aux pays les plus pauvres.
L’évaluation CPIA mesure 16 indicateurs de développement portant
sur quatre domaines. D’abord la gestion économique comprenant les
indicateurs tels que la politique monétaire, l’appui au secteur
privé, etc.
Le deuxième domaine concerne les réformes structurelles avec des
indicateurs tels que le commerce, le secteur financier,
l’environnement des affaires.
Quant au 3e domaine, il a trait aux politiques d’intégration sociale
et du genre prenant en compte des aspects comme l’équité des genres,
la protection sociale, l’équité dans l’utilisation des ressources
humaines…
Enfin, le quatrième domaine porte sur la gestion du secteur public et
des institutions et tient compte des indicateurs tels que la qualité de
l’administration publique, la bonne gouvernance, la corruption dans le
secteur public.