Selon un rapport de deux députés français, Transparency International, Greenpeace et Trace ne sont pas transparentes dans leurs financements. Le financement de ces organisations est assuré en général par des multinationales ou des fondations proches des multinationales.
Phénomène nouveau de la fin de la guerre froide, les Organisations non gouvernementales (ONG) sont devenues un outil d’influence dans les sociétés civiles occidentales. On trouve le meilleur comme le pire parmi elles et le fonctionnement de certaines a attiré l’attention de deux anciens députés français, Bernard Carayon et Jean-Michel Boucheron qui viennent de rendre public leur cinquième rapport annuel sur le sujet, disponible sur le site de la fondation Prometheus (Baromètre 2012-2013 de transparence des ONG, 40 pages).
Les deux hommes se sont intéressés aux mécanismes de financement des ONG et au contrôle de leurs comptes, du moins dans le cadre du droit français. Si dans l’ensemble les résultats de leurs recherches son rassurants, le rapport identifie cependant trois ONG à suivre. Il s’agit de Transparency International (TI), de Trace et de Greenpeace. Le point commun de ces trois organisations est une certaine opacité de leur financement.
On apprend ainsi que TI est financé par des fondations de Bill Gates et de Georges Soros et des entreprises comme BP, Shell, General Electric, Procter & Gamble ou encore des institutions gouvernementales comme l’US AID. La branche britannique de TI est elle-même financée à près de 60 % par le Departement of International Developement britannique.
L’utilisation intelligente de certaines ONG permet de nombreuses manipulations de l’opinion publique visant les intérêts de concurrents et permettant aussi l’application d’agenda précis menant à la modification de législations dans certains pays.
Source: fr.groupegeos.com