Depuis la parution de son livre intitulé « Tunisie, la route des jasmins », l’ancien patron de BMCE Capital n’a plus une minute pour consacrer à ses violons d’Ingres: la musique classique (il est auteur et compositeur). Interviews, forum, cercles de réflexion, conférence sur les 17 mesures pour sauver la Tunisie…
Entre deux avions, de Tunis à Casablanca et de Casablanca à New York, l’homme, riche d’une expérience internationale dans la banque, est en réserve de la république.
Selon les observateurs tunisiens, Jaloul Ayed se positionne comme une force de proposition face à des islamistes tunisiens en mal de relance économique et rétifs devant un banquier aux allures d’un lord anglais. Rappelé en Tunisie le 28 janvier 2011 pour être nommé ministre des Finances, Jaloul Ayed serait aujourd’hui, en quelque sorte, le Mohamed Baradei de la Tunisie.