L’ancien ministre de l’Intérieur a été relaxé, lundi 8 juillet, par le tribunal correctionnel de Paris, dans l’affaire des détournements du programme « pétrole contre nourriture » de l’ONU en Irak. Le groupe Total ainsi que ses dirigeants ont aussi été acquittés. Le PDG du groupe pétrolier, Christophe de Margerie, des cadres, plusieurs responsables d’associations et anciens diplomates étaient accusés de corruption d’agents publics étrangers ou de trafic d’influence dans ce volet français d’une affaire aux ramifications mondiales.
Le parquet avait requis la relaxe de Charles Pasqua. Selon le ministère public, rien ne prouvait en effet que l’ancien ministre français de l’Intérieur avait été allocataire de barils de brut en échange d’un supposé lobbying pro-irakien. « Je n’ai jamais reçu quelque argent que ce soit, de quelque manière que ce soit, à la suite de quelque opération que ce soit avec l’Irak. Je suis persuadé que ce message aura été reçu », avait déclaré à la fin du procès Charles Pasqua, 86 ans, habitué des tribunaux.