Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 384ème réunion, tenue le 5 juillet 2013, a reconnu la nécessité de consacrer une de ses réunions aux leçons tirées de tous les cas de changements anticonstitutionnels de gouvernement y compris la définition et le statut des soulèvements populaires ou des révolutions.
Cette réunion se tenait alors que l’Egypte voyait la destitution de son premier président démocratiquement élu. L’éviction de Mohamed Morsi, approuvé par les grandes capitales occidentales, a été vivement condamné par l’Union africaine qui appelle au retour à l’ordre constitutionnel. Parallèlement, la Commission de l’Union Africaine a mis en place un panel de haut niveau pour faciliter le dialogue entre les différents protagonistes de la scène politique égyptienne.
Ce panel présidé par l’ancien président malien, Alpha Omar Konaré exigera-t-il des autorités militaires et civiles égyptiennes le retour à l’ordre constitutionnel?