Genève, 9 juillet 2013 (CEA) – Durant une session sur les services et les chaînes de valeur globales pour les pays les moins avancés lors de la quatrième Revue globale en cours de l’Aide pour le commerce, il a été souligné que, en dépit d’être négligés, «les services représentent un des segments les plus dynamiques du commerce mondial, et contribuent à plus de la moitié de la valeur ajoutée mondiale».
Des experts de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) ont déclaré qu’il est possible pour le secteur des services de contribuer à la transformation structurelle de l’économie des PMA. Ce secteur, ont-ils souligné, joue un rôle clé en associant les PMA aux chaînes de valeur régionales et globales.
Les intervenants ont souligné que les services exercent souvent des retombées positives sur les niveaux de productivité dans de nombreux autres secteurs.
«L’exemple remarquable en est l’adoption des technologies de l’information et de la communication et de l’essor des services liés aux TIC, ce qui a entraîné une forte impulsion aux niveaux de productivité industrielle», ont-ils précisé.
Dans son intervention, un haut fonctionnaire de la Commission économique pour l’Afrique a mis en évidence les divers obstacles qui entravent encore de manière considérable le commerce des services dans le contexte africain, et a affirmé que cela pourrait avoir des effets néfastes sur d’autres activités également.
e groupe a discuté des exemples de services commerciaux dynamiques dans le contexte africain, qui incluent le tourisme, les services de l’enseignement en Ouganda, les services des TIC au Sénégal, les progrès réalisés par le Kenya avec les services bancaires mobiles, et l’expérience du Rwanda avec les services de conférence.
La session a également souligné que les restrictions au commerce des services compliquent souvent d’autres contraintes de l’offre, tels que le manque de fournisseurs locaux suffisamment qualifiés, ou le sous-développement des services financiers.
Les panélistes ont insisté sur le fait que, dans un contexte d’intégration régionale, l’ouverture du commerce des services permettrait aux PMA de bénéficier. Cela profiterait également aux autres pays en raison des possibilités offertes dans un marché africain régional élargi.
Ils ont également noté que l’Aide pour le commerce a le potentiel de compléter les efforts des pays africains et d’aider à combler les lacunes dans les infrastructures. «Plus important encore, les PMA sont susceptibles de connaître une croissance dans le secteur des services, s’il y a renforcement du développement des infrastructures», ils ont dit.
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Commission économique pour l’Afrique