Le mois de septembre 2013 sera particulièrement chaud pour l ‘ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). En effet, la conférence des chefs d’ Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine devra oui ou non appliquer le principe de la rotation inscrit désormais dans les textes de la Banque centrale ouest africaine. Le Burkina Faso souhaiterait l’application de ce principe de rotation, rapporte l’hebdomadaire Jeune Afrique.
A noter qu’en Afrique centrale, ce principe de rotation dans l’ordre des lettres de l’alphabet a été appliqué, permettant l’avanément d’un Equato-guinéen (citoyen d’un pays devenu premier contributeur dans les réserves de la BEAC) à la tête de l’institution centrale de la CEMAC. La Côte d’Ivoire qui représente 40% du PIB et plus de 50% de la circulation fiduciaire de la région accepetera-t-elle de passer le relais? Interrogé à l’époque, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, avait eu cette saillie toute africaine: « dans nos villages, c’est celui qui a l’argent qui garde les clés de la caisse ». Cet adage sera-t-il vérifié en janvier 2014 à la fin du mandat de Meyliet Koné?