La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan compte basculer en mode de cotation continue durant le deuxième semestre de l’année en cours.
Selon des sources proches du dossier, l’éventualité du passage du multi-fixing à la cotation continue fait actuellement l’objet de concertations entre la place financière et ses principaux partenaires et intermédiaires. Deux options se dégagent: la première préconise une évolution graduelle, qui passerait par une cotation en continu réservée aux valeurs les plus liquides, une démarche entreprise par la Bourse de Casablanca . La seconde option, qui semble réccueillir l’assentiment de l’équipe dirigeante de la Bourse, préconise le basculement intégral.
Cette mutation majeure s’accompagnera du lancement de la Bourse en ligne, vue comme moyen de mobiliser l’épargne des travailleurs et des classes moyennes. Le passage d’une place financière avec peu d’intervenants et des institutionnels aux rôles décisifs vers une place financière populaire comporte l’avantage de rendre la valorisation des sociétés plus proches de la réalité du marché. Le développement des instruments de gestion collective comme les OPCVM font partie du dispositif au projet de renouvellement de la place financière de l’Afrique de l’Ouest.
Ce projet de cotation continue est actuellement en phase de tests techniques et de consultations réglementaires, apprend Financial Afrik.
La BRVM qui regroupe les 8 Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africain connaît une hausse de 35% en moyenne depuis le 31 décembre 2012. La capitalisation boursière a franchi la barre des 5 000 milliards pour la première fois depuis le lancement de la place en septembre 1998. Selon les analystes, le potentiel haussier de la BRVM est probablement supérieur à 100% compte tenu du niveau de sous-valorisation de la plupart des titres cotés.
Les orientations de la nouvelle équipe dirigeante, sous la houlette du togolais Edoh Kossi Amenouvé, directeur général et du sénégalais Gabriel Fal, président du conseil d’administration, tablent sur la démocratisation de l’accès à la Bourse.
Un commentaire
Si la quotation en line doit engendrer des coup suplementaires pour les petits investisseurs comme nous, nous disons alors merci. Nous n’en voulons pas. Nous voulons une diminution ou l’abolition des frais de conservation et l’introduction de ce que les anglo-saxons appelent: Margin. Merci.