Souvent critiqué pour sa tendance trop libérale, le rapport Doing Business du groupe de la Banque mondiale reste, depuis son lancement en 2003, l’un des événements marquants de la planète des affaires.
Dans l’édition Doing Business 2013 publié en octobre 2012 et en attendant l’édition 2014 prévue pour cet autonome, c’est Singapour qui est classé au premier rang de la facilité des affaires, devant Hong Kong, la Nouvelle Zélande, les USA, le Danemark, la Norvège et le Royaume Uni.
La Pologne est l’économie qui a le plus progressé parmi les 185 contrées mises en comparaison dans ce rapport à travers 11 groupes d’indicateurs. La Grèce fait partie des 10 pays qui ont le plus reformé entre 2011 et 2012. Ce classement consacre le statu quo du paradis des affaires qui se trouverait entre l’Asie du Sud-Est, l’Europe de l’Est, la Scandinavie et l’ensemble USA-Royaume Uni.
Le premier représentant africain en terme de facilité des affaires est logé à la 19e marche. Il s’agit de l’ïle Maurice qui pointe devant les Pays Bas (31e) et la France (34e). L’Afrique du Sud est à la 39 place. Les autres pays africains bien classés sont la Tunisie (50e), le Rwanda (52), le Ghana (64e), Les Seychelles (74e), la Zambie (94e), le Maroc (90e), l’Ouganda (120e), le Kenya (121) et le Cap Vert (122).
Par ailleurs, un groupe de pays africains occupent figurent vers les dernières places de ce classement. Il s’agit, dans l’ordre, du Mali (151), de l’Algérie (152), du Burkina Faso (153), du Togo (156), du Malawi (157), des Comores (158), du Burundi (159), de Sao Tomé et Principe (160), du Cameroun (161), de la Guinée Equatoriale (162), du Sénégal (166), de la Mauritanie (167e), du Gabon (170), de Djibouti (171), de l’Angola (172), du Zimbabwe (173), du Bénin (175), du Niger (176), de la Côte d’Ivoire (177), de la Guinée (178), la Guinée Bissau (179), de la RDC (181), de l‘Erythrée (182), du Congo (183), du Tchad et de la République Centrafricaine.
Voir tout le rapport dans ses différents classements.
Un commentaire
Le problème lié à la qualité du rapport doping business en Afrique , tout comme la plus part des rapports des institutions de breton Woods c est la fiabilité des statistiques récoltées, de leurs crédibilitées … Certains états pour améliorer leur classement annoncent des réformes sans effets réelles sur le climat des affaires….en guine par exemple on annonce l avènement d un guichet unique pour simplier les opérations de création et d enregistrement pour entrepreneurs et acteurs du privé nonobstant les autres facteurs de blocage liés aux tracasseries fiscales, administratives et infra structurelles notamment les charges liées à l absence d eau et d électricité sans oublier l épée de damoclès consécutif à l insécurité et aux convulsions socio politiques qui enrayent la confiance condition sin équation pour tout investissement de l intérieur ou de l extérieur.
On oublie que le meilleur témoin pour justifier d un meilleur climat des affaires ce sont les locaux qui sont hélas livrés à eux sans protection de l état …il faudra intègrer les questions de gouvernance et de sécurité en impliquant la société civile dans l appréciation du rapport doping business comme le fait la banque mondiale dans l approche CTI sur les criters d allocation des ressources Ida en Afrique
Un troisième regard avec les universitaires, les prives, entreprenant et acteurs de médias dans l évaluation me semble important pour les prochains rapports si on veut qu ils reflètent mieux les réalités d autant plus que les efforts de réformes fournies peuvent tomber à l eau chaque fois du fait des remous sociaux et l,instabilité politique et je ne parle pas des périodes agitées des élections aux lendemain incertains
Ibrahim Ahmed Barry journaliste consultant Guinée Conakry