Un mandat d’arrêt international émis par l’Algérie a été lancé contre Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’énergie et des mines, sa femme, ses deux fils et le nommé Farid Bedjaoui, a indiqué le procureur général prés la cour d’Alger M. Belkacem Zeghmati.
Par Youcef Maallemi
Au total neuf mandats d’arrêt internationaux ont été émis contre neuf personnes parmi les 22 impliquées dans le scandale Sonatrach 2. Le procureur général près la cour d’Alger a annoncé qu’une convocation a été adressée par la justice algérienne à l’ex-ministre de l’Energie et des Mines dans le cadre de l’instruction judiciaire. «Nous savons qu’il a reçu cette convocation puisqu’il a répondu au juge d’instruction par une lettre manuscrite, en date du 13 mai 2013», selon le procureur général. «Chakib Khelil avait accompagné sa lettre par un document du médecin attestant ses propos. ».
En outre, la justice italienne cherche à saisir une somme de 123 millions de dollars déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, l’ « ami » de l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. La même source indique que « Plus de 100 millions de dollars se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par Bedjaoui et 23 autres millions seraient à Hong Kong ».
Selon la juge Italienne, Alfonsa Ferraro (Saipem), citée par le Corriere della Sera, a obtenu, en Algérie, sept contrats d’une valeur totale de huit milliards d’euros. Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin présentés comme frais d’intermédiation de la Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d’un passeport français et résidant à Dubaï. Reste à savoir, plusieurs comptes à Singapour, à Hong Kong, au Liban, en France, aux Émirats arabes unis et en Italie par lesquels transite l’argent sale….Nous reviendrons