Les chefs d’Etat du Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda devraient se réunir dans le courant de ce mois pour discuter des modalités de financement de la future ligne de chemin de fer qui reliera les trois pays. Selon Monique Mukaruliza, la coordinatrice rwandaise de cette initiative trilatérale, une proposition de financements structurés a d’ores et déjà été préparée en vue du sommet, pour discussion et possible adoption.
Citée par les médias locaux, l’ancienne ministre de l’intégration régionale a insisté sur le fait qu’il s’agit «…d’une démarche conjointe et que les chefs d’Etat délibéreront sur tous les points validés lors de la précédente conférence d’Entebbe (Ouganda), tenue en juin ». Avant de rajouter que « … le Kenya a pour sa part déjà bien avancé avec la mobilisation de fonds en provenance de Chine »
. Si les délais sont respectés et le tour de table financier définitivement validé, la ligne de chemin de fer devrait être opérationnelle dès 2018, pour un coût global estimé à 3,5 milliards de dollars. Une voie ferrée qui, une fois mise en place, permettra selon les experts de transporter le fret dans toute la sous-région (Kenya, Ouganda, Rwanda, Tanzanie, Burundi, RDC et Soudan du Sud) à une vitesse moyenne pouvant aller jusqu’à 80 km/heure.
En ligne de mire, le gain de temps considérable et la réduction significative des coûts de transport en Afrique de l’Est, aujourd’hui parmi les plus élevés de la planète.