L’ancien président sud africain, Thabo M’Beki, est depuis février 2012 à la tête d’un Groupe de Personnalités de Haut Niveau (GPHN-au nombre de 10) chargé de lutter contre les flux financiers illégaux. En ligne de mire, la République Démocratique du Congo.
Les flux financiers illégaux partant de l’Afrique vers le reste du monde atteindrait actuellement un montant annuel astronomique de 50 milliards us, soit plus que l’aide au développement dont bénéficie le continent.
Un phénomène qui constitue l’un des principaux facteurs de blocage par rapport à l’impératif du développement et pousse à la mobilisation des institutions internationales, des organisations régionales et des états en vue de son éradication.
La Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pour l’Afrique et la Commission de l’Union Afrique (CUA) ont décidé de travailler en synergie, mener la réflexion pour identifier les contours d’un mal tentaculaire avec la détermination de trouver des solutions.
Une nécessité qui a conduit à la mise sur pied d’un Groupe de Personnalités de Haut Niveau (GPHN-au nombre de 10) sous la houlette de l’ancien président sud africain, Thabo M’Beki, dont le mandat court depuis février 2012.
La mission du GPHN est d’établir les causes, l’ampleur exacte du phénomène, les manifestations et la complexité des transferts illicites. Comment mettre fin à l’action de ces braqueurs en cols blancs qui ruinent à l’Afrique à travers différentes activités criminelles, l’évasion fiscale, la violation de la réglementation du contrôle des changes ?…..un véritable travail d’Hercules.
Pays aux immenses richesses naturelles (notamment minières) victime de pillage depuis plusieurs dizaines d’années, la République Démocratique du Congo (RDC) servira de test grandeur nature au GPHN qui va y séjourner du 26 au 28 août.
Un commentaire
Nous soutenons cette initiative les pays africains ont toujours été victimes de ce mal , notre pays la Guinée conakry après 50 ans d exploitation des ressources ,et appui des institutions financiers le. Pays est toujours dans l’extrême pauvreté .