A la fin mai 2013, la production de la Samir dirrigée par Jamal Ba Amar (photo) s’est contractée de 18% à 2,2 millions de tonnes relève Sogecapital Bourse dans sa quotidienne.Les baisses les plus importantes concernent le gasoil (-26%), le super (-26%) et le butane (-40%).Seuls le propane et le jet AI (carburant avion), affichent une hausse de production. La situation est également critique pour les livraisons en recul de plus de 21%.
Ces statistiques du ministère ne vont pas arranger le cours de la Samir, qui a clôturé lundi à 249 dirhams en contraction de 0,04%. L’action a perdu 25% depuis le début de l’année et 68% depuis 2008.
Suite à la perte de son monopole sur l’importation et le raffinage des produits pétroliers, le groupe Samir a opéré une croissance verticale en lançant une société de distribution (Société de Distribution de Carburants et Combustibles) le 28 juin 2003. Au grand dam du GPM (Groupement pétrolier marocain).
Cette entrée de la Samir dans la distribution préfigure des réformes d’envergure dans le secteur énergétique marocain. Le changement du système de compensation (avec la bénédiction du FMI), le projet d’un deuxième raffineur autre que la Samir sont autant de perspectives suivies de prés par le groupe Al Amoudi, président du groupe Corral, majoritaire dans la Samir (avec 67% des parts) depuis la privatisation en 1997.