La société tunisienne de banque (STB) a accusé une perte de 124,319 millions de dinars après modifications comptables selon les états financiers audités et arrêtés à la fin de 2012.
Les produits d’exploitation bancaire ont régressé de 1,7% pour s’établir à 400,480 millions de dinars alors que les charges d’exploitation ont baissé de 6% à 174,820 millions de dinars.
En outre, les dotations aux provisions sur créances ont atteint 75,859 millions de dinars et celles sur portefeuille d’investissement affichent un solde de 19,687 millions de dinars contre seulement 955.000 dinars en 2011. Les frais du personnel, de leur côté, ont atteint 98,818 millions de dinars en 2012 en progression de 4,9% par rapport à l’année précédente.
En revanche, les états financiers du 1er semestre 2013 de la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) affichent un bénéfice net de 46,571 millions de dinars contre 42,213 millions de dinars en 2012, soit une progression de 10,3%.
Le produit net bancaire (PNB) est en croissance de 12,4% atteignant 211,620 millions de dinars contre 188,178 millions de dinars fin juin 2012.
Cette progression est due à la hausse de 12,6% des revenus de la banque passant de 249,7 à 281,275 millions de dinars. Par ailleurs, les charges d’exploitation ont progressé de 13,2% à 69,655 millions de dinars.
LA STB, banque à capital majoritairement public (52%), a subi une opération d’audit ainsi que deux autres banques publiques (dites aussi semi-étatiques) la banque nationale agricole (BNA) et la banque de l’habitat (BH). Une recapitalisation de ces banques est programmée et peut-être même une privatisation, dans un contexte économique de plus en plus difficile à cause de la crise politique aigue que traverse le pays.
La BIAT est la première banque privée de Tunisie. Dotée d’un capital de 170 millions de dinars, elle dispose de plus de 160 succursales à travers le pays.