A eux deux, la SFI et Nedbank sont exposés à 785 millions de dollars dans Ecobank. Les problèmes de gouvernance décelés au sein de l’institution les intéressent au premier degré.
La Société Financière Internationale (SFI) a investi 500 millions de dollars dans le capital d’Ecobank, ce qui l’oblige à suivre de prés les remous et les soubresauts actuels au sein de la banque panafricaine. Réagissant aux questions de la presse, Saleem Karimjee, le directeur des investissements pour l’Afrique australe, a déclaré qu’ils suivait de prés la situation. Notons que cette année, la SFI n’a pas travaillé avec Ecobank, « une simple coincidence » selon les responsables de la filiale de la banque mondiale, qui mettent en avant un partenariat de 20 ans;
Egalement intéressé par ce qui se passe au sein d’Ecobank, la banque sud-africaine Nedbank qui s’est refusée à tout commentaire. « Le dossier fait l’objet d’une investigation par le conseil d’administration d’Ecobank », s’est contenté de dire Smit Crouse, directeur général de Nedbank en charge des investissements en Afrique. Nedbank compte convertir son prêt de 285 millions de dollars en une participation de 20% courant novembre.
Le cas du président du conseil d’administration, Kolapo Lawson, dont l’une des sociétés devait de l’argent à Ecobank (un remboursement express aurait été fait aprés que l’affaire soit dévoilé par la presse) a été éclipsé par la controverse née autour du bonus de Thierry Tanoh, actuel directeur général, qui devait toucher 1,14 millions de dollars, nettement au dessus de ce dont il devait en droit d’attendre, en vertu de son contrat.
Ancien cadre de la SFI au sein de laquelle il est resté 17 ans, Thierry Tanoh est loué pour ses qualités de manager par ses anciens collégues;
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2 commentaires
Un nouveau changement est necessaire a la tete de cette banque qui a mettre Mr. Thiery Tanoh comme Director General Adjoint au lieu de Number one(1).
Quant a Mr.Tanoh, apprendre ou a laisser. Merci
Quant a Lawson, Il faudra le remercier. Un point un trait.
Mieux gérer pour mieux gagner !
Il faut croire à la bonne gouvernance prôner dans cette banque. ‘Les es procédures d’une entreprise crédible parfaite ou pas, doivent toujours faire l’objet d’un contrôle’ et d’une et la vérification c’est pour dire que l’audit interne comme externe doit être au cœur du «management d’entreprise».rappelons que les propriétaires de l’entreprise (actionnaires)mandatent un dirigeant exécutif qui, entouré de son équipe d’encadrement, détermine la stratégie, qui est mise en œuvre par l’ensemble de l’entreprise.
Il n’ya pas de quoi fouetter un chat car l’objectif d’un ‘’audit » est de permettre notamment de connaitre le niveau de la et décidé de faire le point sur cette situation. Par conséquent, les actionnaires doivent reconnaitre le courage de LAURENCE DE REGO, la directrice financière d’Ecobank – suspendue si cette dernière reste dans la banque cela peut rassurer les investisseurs et les autorités financières.
Les sud africain qui apportent au reste du continent rigueur et méthode dans un contexte culturel différent au sein d’ECOBANK entre les francophones, les nigérians et les sud africains. le sens de terme bonne gouvernance pouvant d’ailleurs varier d’une culture à l’autre. Je partage l’idée que la culture managériale doit respecter et même émaner du bon sens et de la probité morale pour fonctionner et fournir une performance ; sous ce rapport LAURENCE De REGO est à féliciter !