Le conglomérat américain General Electric (GE) confirme qu’il participera au projet d’énergie éolienne de Kinangop, dont le coût global est évalué à 100 millions de $.
Une annonce faite par le directeur financier Afrique de GE, Thomas Konditi, qui s’est exprimé mardi à Nairobi en marge d’une conférence consacrée au secteur de l’énergie en Afrique de l’Est: “Nous sommes sur le point de finaliser notre financement au projet de Kinangop et attendons désormais la contribution budgétaire de l’Etat kényan”. Avec cette opération, le géant US se positionne ainsi pour la première fois dans le secteur de la production d’électricité au Kenya.
Le groupe prévoit de participer au tour de table financier jusqu’à concurrence de 3,5 milliards de shillings (40 millions de $), suivant la taille de l’investissement qui sera réalisé par les autorités kényanes, ce qui correspond aux prérequis habituels de GE en la matière (partenariat public-privé et mise qui évolue habituellement dans une fourchette de 20 à 40 millions de $). Un gage de stabilité accrue et d’exposition moindre au risque qui semble parfaitement convenir à la multinationale de Fairfield.
De plus en plus actif en Afrique dans le domaine de la production énergétique, GE a d’ores et déjà indiqué qu’il serait partie prenante à un autre projet kényan, la centrale éolienne de Kipeto. Des programmes à grande échelle de production d’électricité qui outre General Electric, comptent aussi parmi les apporteurs de fonds des opérateurs privés tels que le milliardaire nigérian Aliko Dangote, première fortune d’Afrique (20 milliards de $ selon le magazine Forbes[1]).