Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, accompagné d’une dizaine de membres du gouvernement, a effectué une visite officielle à Dakar les 10 et 11 septembre dernier.
Un voyage sanctionné par la signature de plusieurs accords de coopération ayant trait à différents domaines de la vie économique des 2 pays.
Les chefs d’états mauritanien et sénégalais ont également « donné des instructions aux ministres des transports afin que le pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, soit réalisé dans les meilleurs délais et que la libre circulation des biens et des personnes soient assurée » affirme le communiqué final portant sur la visite.
Rosso est un point de passage frontalier situé à 200 kilomètres au Sud de Nouakchott et 350 kilomètres à l’Est de Dakar.
Interrogé sur le coût de l’ouvrage et la date de démarrage des travaux par « Financialafrik » le ministre mauritanien de l’équipement et des transports, Yahya Ould Hademine, dit attendre les études nécessaires pour donner des indications par à ces différents éléments.
Il faut rappeler que la réalisation de cet ouvrage est régulièrement revenue dans les discours des officiels et partenaires des 2 pays au cours 10 dernières années.
Ambition politique capitale et grosses retombées économiques.
Il ressort des études de base (encore à approfondir) engagées par la Banque Africaine de Développement (BAD), que le pont « d’une longue de 800 mètres (d’une berge à une autre du fleuve) devra assurer le transport simultané de 2 convois roulant en sens inverse ».
Les retombées économiques attendues par rapport à la réalisation sont « favoriser les échanges commerciaux entre les 2 pays, encourager l’exportation et l’importation de produits alimentaires, assurer la continuité du système de transports des grands axes routiers africains, promouvoir le processus d’intégration régionale et d’échanges Nord/SUD et lier les Communautés Economiques Régionales (CER) UMA/CEDEAO ».