Paolo Gomes, un technocrate de 49 ans, ancien directeur exécutif de la Banque Mondiale (BM), a annoncé samedi sa candidature à l’élection présidentielle, prévue en Guinée Bissau le 24 novembre 2013. Conformément au profil de l’homme, sa campagne pour la conquête des suffrages de ses compatriotes sera axée sur l’économie.
« Nous sommes un petit pays avec seulement 1,6 millions de personnes. Nous n’avons aucune excuse par rapport à notre incapacité jusque là, à transformer nos ressources naturelles en richesses qui profiteront à nos citoyens. Il n y a aucune raison valable que la plus part d’entre nous n’ait pas accès à l’eau potable, à l’éducation de base, aux soins de santé et que nous passions fréquemment des semaines sans électricité ».La Guinée Bissau est minuscule pays d’Afrique de l’Ouest, incrusté entre le Sénégal et la Guinée Conakry. Un état en proie à une instabilité chronique, avec une histoire hantée par le sang et le crime politique, devenu depuis quelques années un terrain de prédilection du narco trafic
Un commentaire
Il est affligeant de lire d’un journal qui a la prétention d’être sérieux puisqu’a caractère financier, les termes de « minuscule pays d’Afrique de l’Ouest, incrusté entre le Sénégal et la Guinée Conakry », pour qualifier et résumer un pays qui a plus de 15 siècles d’histoires, qui a été au carrefour des trois principaux empires Ouest Africains et qui a apporté une contribution significative pour le démantèlement de l’empire colonial portugais,l’émancipation et l’indépendance de pays supposé grand tels que l’Angola, le cap vert, le Mozambique etPrincipe et Sao Tomé.
C’est de même passer d’un revers de main le fait que le Portugal doit son accession à la démocratie en raison de l’impact des défaites de la dictature Portugaise en Guinée Bissau.
de grâce cessez de présenter notre pays uniquement dans les rubriques sensationnelles et attachez vous à d’avantage d’analyses de fond qui auraient au moins le mérite de remettre en perspective la candidature d’un éminent fils de la Guinée Bissau qui souhaite apporter sa contribution à la résorption des problèmes de son pays , comme d’autres l’ont fait en leur temps.
même si je peux ne pas partager ses points de vue, j’estime que notre peuple a trop chèrement payé son indépendance pour être résumé dans les termes aussi caricaturaux.
de plus s’agissant de la problématique du narco trafic, citez moi un état de l’Afrique de l’Ouest qui n’est pas confronté à ce fléau. Il s’agit donc d’une problématique sous régionale qui ne peut être combattue qu’a condition de renforcer la coopération entre les pays producteurs, les pays de transit et les pays destinataires. De même il y a une différence fondamentale entre un état narcotrafiquant et un état dans lequel il y a du narcotrafic.
Guiné Bissau Acima de Tudo