En dépit d’une conjoncture sectorielle marquée par la montée des risques et leurs corollaires de hausse du coût de risque au niveau du secteur bancaire, le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) semble naviguer à contre-courant, mais cette fois-ci dans le bon sens, en affichant les meilleurs progressions de bénéfices semestriels du secteur bancaire marocain.
A fin juin 2013, et comparativement à la même période de l’année dernière, en dépit d’une conjoncture économique difficile, celle-ci a réalisé un résultat net consolidé (périmètre de consolidation élargi avec l’intégration de la société hôtelière Tivoli)) en hausse de 27,9 % à 237,6 millions de dirhams (MDH) et un résultat net part du groupe en progression de 33,5 % pour s’établir à 245,1 MDH.
L’évolution du résultat net consolidé est le fait de l’ensemble du groupe CIH. La contribution des filiales au bénéfice consolidé a augmenté de 17,4 % grâce aux apports positifs de CIH Courtage, la société hôtelière Tivoli et Maroc Leasing.
Le résultat aurait pu être meilleur si les réalisations de Sofac, filiale de crédit à la consommation, n’ont pas été impactées négativement par le dénouement d’un litige fiscal qui a induit une charge complémentaire de 28 MDH dans les comptes de celle-ci.
Forte baisse du coefficient d’exploitation
Cette forte progression du bénéfice de la banque résulte d’une bonne évolution de certains indicateurs d’activité et surtout d’une meilleure maîtrise des risques dans un contexte particulier même pour le secteur immobilier qui constitue encore l’essentiel du portefeuille de la banque. Ainsi, le produit net bancaire (Pnb) consolidé a augmenté de 14,2 % à 867,7 MDH grâce essentiellement au bon comportement de la marge nette qui a évolué de 8,9 % pour s’établir à 723,9 MDH.
Outre cette évolution du Pnb, l’accent mis par le mangement sur la réduction des charges générales d’exploitation et l’amélioration de la productivité produit ses effets. En atteste la forte baisse de 7,6 points du coefficient d’exploitation qui s’établit à 52,1 % contre 59,7 % en juin 2012. Conséquence, le résultat brut d’exploitation a bondi de 35,8 % à 415,6 MDH.
Parallèlement, on note qu’au niveau des comptes sociaux, le résultat net social a progressé de 11,1 % à 220,5 MDH grâce à une bonne maîtrise du risque dont le coût s’est amélioré de 77,8 % à seulement 3,2 MDH contre 14,5 MDH en juin 2012, alors que celui-ci explique en grande partie les progressions modérées et même les baisse de bénéfices des banques ayant déjà publiés leurs résultats semestriels.
Banque universelle, un chemin encore long
Cette situation s’explique essentiellement par la faible exposition du CIH au niveau du segment entreprise. En effet, malgré les tentatives visant à transformer le CIH en banque universelle, celui-ci demeure encore un établissement fortement dépendant des crédits immobiliers. Ainsi, sur un encours en progression de 2,6 % à 25,97 milliards de dirhams à fin juin, celui des crédits immobiliers a évolué de 3,9 % à 23,21 milliards de dirhams, représentant ainsi 89,37 % de l’encours total de la banque.
C’est dire que le chemin à parcourir pour faire du CIH une banque universelle reste long. Néanmoins, les paris de la restructuration et du retour à la rentabilité sont aujourd’hui gagnés avec des réalisations du premier semestre 2013 en ligne avec les objectifs fixés dans le cadre du plan de développement stratégique 2010-2014 de la banque.
Un commentaire
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