L’Algérie importe environ 200.000 véhicules par an, ce qui a entraîné l’augmentation de l’utilisation du gasoil. Pour satisfaire la demande nationale en carburant, l’Etat a mis en place une politique de réalisation de plusieurs raffineries en plus de celles déjà existantes. De ce fait, un plan de réalisation et de mise à niveau de raffineries pour augmenter la capacité nationale de raffinage à plus de 44 millions de tonnes à l’horizon 2018 contre 27 millions de tonnes actuellement a été mis en place.
Ce programme permettra de répondre à la demande nationale en carburants pour une durée de dix ans et d’améliorer la qualité des produits dérivés du pétrole pour préserver l’environnement, avait déclaré au début du mois d’août Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines. Le programme de renforcement des capacités nationales de raffinage vise à assurer un apport supplémentaire de 18 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).
C’est dans ce cadre qu’une raffinerie dans la wilaya de Tiaret, dotée d’une capacité de traitement de cinq millions de tonnes de brut par an, sera réalisée pour être livrée vers 2017. La raffinerie de Tiaret produira des dérivés du gaz de pétrole liquéfié, dont le propane, le gasoil léger, le fuel et ses dérivés, les lubrifiants et le naftal dont est extrait l’essence normal et super, en plus du kérosène et autres produits. Ce programme de développement des raffineries, conçu par le groupe Sonatrach en collaboration avec le ministère de l’Energie et des Mines, prévoit, notamment, la réalisation, à court et moyen termes, de trois à quatre nouvelles raffineries totalisant une capacité supplémentaire totale de 18 millions de TEP.