Parmi les grandes décisions prises le 20 septembre, la nomination d’un DGA, en l’occurrence Henri Ewele, 56 ans, au poste de directeur général. Reste à savoir si la présidente fondatrice, Jacqueline Casalegno, usera ou non de son droit de veto.
Plus que le conseil du vendredi 13 septembre qui avait accouché d’un statu quo, celui du 20 septembre restera dans les annales de Chanas Assurances comme la confrontation entre pouvoir personnel et pouvoir légal. En effet, Jacqueline Casalegno, surprise par l’immense opposition du conseil d’administration, a claqué la porte.
Le conseil ne s’est pas terminé. Parmi les grandes décisions prises, la nomination d’un DGA, en l’occurrence Henri Ewele, 56 ans, au poste de directeur général. Pour la petite histoire, ce même DGA faisait l’objet d’une mise à pied de la part de Mme Casalegno, 88 ans, dont les humeurs et la forte personnalité, ont fini par transformer Chanas en Dallas.
Le groupe repassera de nouveau devant la commission de la Cima à Cotonou. Ce sera vers le 20 octobre. Ces différents problèmes de gouvernance ont fortement dégradé le portefeuille du groupe dont le leadership a été fortement ébranlé par la concurrence suite à la perte d’un gros paquet de marchés publics.
2 commentaires
On dirait qu’une porte de sortie de crise est entrain de s’ouvrir. Mais la situation perdurera tant que Mme Casalegno perdurera hélas… Bravo à la CIMA mais ce n’est que le début du commencement.
Le dernier paragraphe de votre article fait état d’une dégradation alors que ce n’est pas le cas. Il s’agissait d’un risque de dégradation que le Conseil d’Administration vient d’annuler par la nomination de Monsieur EWELE aux fonctions de Directeur Général.