Dans le rapport du mois de juin de la Conférence inter-africaine du marché ds assurance (CIMA) qui vient de parvenir à la Chanas Assurances, le résultat net, lesté de plusieurs provisions, est de -2,4 milliards de FCFA. Abyssal.
Une contre-performance qui se rapproche des 3 milliards de FCFA annoncés par le DGA Finances et contestés par Jacqueline Casalegno, désormais PCA du groupe, n’ayant plus les signatures et les pouvoirs.
Ce résultat « certifié CIMA » fragilise celui de 95 millions de FCFA voté en Assemblée générale et peu consistants Comparés au chiffre d’affaires du groupe, à savoir 23 milliards de FCFA, le gap est énorme.
C’est dire que, le nouveau directeur général, Henri Ewelé, déjà au pied d’oeuvre, a du pain sur la planche. Son premier chantier sera inévitablement la chasse des frais généraux et le nettoyage du portefeuille clients. Sachant que l’obésité n’est pas signe de bonne santé, M.Ewelé devra dégraisser le mammouth quitte à perdre provisoirement une position de leader qui ne contribue pas actuellement à améliorer les marges du groupe. Ce n’est qu’une fois ce portefeuille assaini et que la situation des ressources humaines rationalisée, que la Chanas pourrait repartir à l’attaque.
Au stade actuel, le besoin d’injection financière se fait ressentir. Or rien n’indique que les actionnaires dont la SNH (Société nationale des hydrocarbures) , qui ont toujours soutenu la compagnie, ont envie de mettre la main à la poche. Théoriquement, la Chanas a besoin de contracter une alliance forte , plus stratégique et moins coûteuse que ces obligations convertibles en actions aux conséquences difficiles à prévoir. Wait and see.
2 commentaires
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